« Travel light, live light, spread the light, be the light »
Le voyage… ce mot évoque l’évasion, le déplacement, la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles personnes. Dorénavant ce mot évoque pour moi la découverte de soi.
Car oui, c’est surtout moi-même que je suis allée rencontrer dans mes voyages.
On ne réalise jamais vraiment à quel point il est difficile de se connecter à soi et l’implication que cela représente. C’est un chemin qui demande du temps (oui beaucoup) et de l’investissement.
Selon moi rien n’est plus beau que de découvrir sa propre nature et de le partager au monde.
Peu importe ce que l’on partage de soi, l’important c’est de s’ouvrir à l’autre.
C’est ce que j’ai voulu faire ici avec ce blog, en toute modestie et simplicité, partager un peu de moi. Pour certains mes mots ne résonneront pas et pour d’autres peut être ils feront écho. Parce ce que nos motivations intrinsèques sont semblables, nous sommes tous disposés à nous comprendre les uns les autres.
Mon premier grand voyage de 9 mois m’a ouvert la voie.
Avant de m’envoler pour d’autres contrées, je sentais déjà qu’il était temps. Car cette vie ne me convenait plus, bien qu’on veuille nous faire croire parfois que nous ne convenons pas ! J’y ai cru un temps. Que quelque chose n’allait pas chez moi. Alors j’ai porté un masque longtemps pour entrer dans une case. Case qui bien évidemment n’était pas faite pour moi.
« Se trouver soi-même consiste a éplucher des années de conditionnement social pour trouver un soi qui existait pendant l’enfance, sans masque. »
Alors on repousse toujours ses limites pour répondre aux attentes de la société et se conformer à ce qui est « bien » de faire.
Puis un jour on décide de dire stop. Stop pour avoir été trop loin, pour ne pas s’être écouté et que l’on arrive plus à suivre.
« Et puis un jour tu oses…Et puis un jour tu t’en fous…Et puis un jour tu dis non…Et puis un jour tu vis pour toi… »
Arrivé à un point de non retour on sent qu’il est temps d’enclencher un changement.
Le changement fait peur bien souvent, mais il est nécessaire.
Pendant ces 9 mois je me retrouve seule face à moi même. Face à mes peurs.
À la fois je saisis vite que ces moments de solitudes sont réparateurs. Avec le temps je ressens les effets guérisseurs du silence.
Je passe de pays en pays, suis entourée de gens, mais la solitude est là. Je l’accueille avec bienveillance et elle me ressource.
Dans ce silence et cette solitude, je me plonge en moi. J’apprends à me faire confiance et à être la meilleure compagnie qu’il soit pour moi-même.
C’est la magie d’un voyage seule, on apprend à aimer sa propre compagnie. Développer un amour, de la compassion pour sa personne.
Dans nos société le silence fait peur, il est vide, il représente le néant. En moi il a fait naître des réponses, m’a amené une sérénité et a été porteur de bonnes énergies.
« Pour faire les bons choix, tu dois être en contact avec ton âme. Pour ça tu dois expérimenter la solitude dont la plupart des gens ont peur, parce ce que dans le silence tu entends la vérité et connais les solutions. »
Je n’ai plus peur de me retrouver seule, d’être dans le calme total, sans aucune distraction possible.
La nature est un bon moyen de s’octroyer ce calme. Je sais l’apprécier et m’y ressourcer.
Nous sommes entier et parfait. Tout ce que nous voulons, nous le sommes déjà. Tout est là, en nous.
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